Delphine Cordaz, pour le journal L’écho de la
Creuse, nous a demandé de nous exprimer sur ce sujet « Centre – périphérie…des
commerces ». Notre article a été publié samedi 15 février, avec ceux des
autres têtes de liste pour les municipales. Pour ceux qui n’auraient pas pu se procurer le journal,
voici notre article :
« Guéret au
Centre » est une liste sans étiquette rassemblant des Guérétoises et des
Guérétois qui ont l’envie de s’investir pour Guéret et son agglomération. Nous souhaitons
porter au plus haut niveau la connaissance, la conscience et la responsabilité
du citoyen. Pour cela, nous voulons rassembler une majorité d’idées plutôt que
d’étiquettes partisanes. Cette volonté de rassemblement, nouvelle et originale,
trouve son expression dans de nombreux domaines, le commerce en est un exemple.
Il n’y a pas, pour
nous, de raison d’opposer le centre-ville et la périphérie, complémentaires
dans l’offre commerciale qu’ils apportent au consommateur à Guéret. Tous deux
souffrent d’une conjoncture économique difficile et d’un déficit démographique
[1].
La fiscalité commerciale est trop élevée et favorise les grosses entreprises au
détriment des petites [2].
De plus, la mise en place, localement, de nouvelles taxes [3] diminue l’attractivité
de notre territoire en matière de création et de maintien d’entreprises, donc
d’emplois.
Le commerce de
périphérie, essentiellement composé de GMS,
lutte commercialement contre les villes voisines, qui absorbent et délocalisent
une clientèle de plus en plus mobile ex. : Limoges, Châteauroux,
Montluçon. Situés à proximité d’une voie de circulation, la plus passagère
possible, l’accès en est facilité. La mise à disposition de grands parkings
gratuits permet un stationnement facile. La présence d’un distributeur de
billets et les « drive » facilitent les achats.
Dans le
centre-ville de Guéret quelques commerces fonctionnent comme des locomotives en
attirant une clientèle fidèle. Accueil, produits de qualité, conseils,
services, expérience et compétences sont les maîtres mots de ces commerces. Et
pourtant, l’activité n’est pas facilitée par les infrastructures
municipales : un fléchage à revoir, une très mauvaise gestion du
stationnement, des voies de circulation et des trottoirs entravés, l’inexistence
de pistes cyclables, aucun distributeur de billets dans le centre ancien, des
transports en commun à repenser….
Alors comment
relier ces mots : centre-ville, périphérie, ville, commerces, entre eux et
créer un mouvement dynamique empreint de diversité et de vie ? Pour rendre
à la ville un sens et une consistance, nous proposons un rassemblement de
toutes les énergies, les bonnes idées, les bonnes volontés, quelles que soient
les convictions ou étiquettes politiques, dans le but d’offrir un meilleur
service à nos concitoyens, et ceci à moindre coût.
P.S. : A ce
moment de la campagne électorale, nous ne pouvons communiquer nos propositions
sur le sujet car notre programme prendra en compte aussi les avis des habitants
récoltés lors de nos réunions thématiques [4].
Eric Daubechies
[3] Taxe
Locale sur la Publicité extérieure, taxe transport pour les entreprises et
collectivités de plus de 9 salariés et une contribution foncière minimale des entreprises
trop importante relativement à notre faible densité de population.
[4] Les
Mardis de Courtille : http://gueret.blogspot.fr/2014/01/les-mardis-de-courtille.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire