La modération, c'est
une des caractéristiques principales qui a toujours identifié les électeurs et
les partis du Centre. La modération dans l'expression politique fait
qu'ils descendent très rarement dans la rue pour manifester, qu'ils s'engagent
peu souvent sur des listes électorales, acceptent parfois de participer
aux opérations de dépouillement électorales, mais ils votent, et font souvent
pencher la balance pour un camp ou un autre.
Cette modération a
atteint aujourd'hui ses limites. Rejoints par les déçus des deux camps
successivement au pouvoir depuis plus de trente ans, ce "Grand
Centre", tel qu'il est en train de se former, entend s'opposer fermement
aux risques des solutions dangereuses proposées par les partis des extrêmes.
Nous appelons tous
les électeurs et les électrices à sortir maintenant de la modération et à
s'engager maintenant, pour les municipales de 2014, ici à Guéret, et ailleurs, en Creuse et sur tout le territoire
national, pour s'investir dans l'avenir de leur collectivité. L'avenir se
décide maintenant.
La fin de la modération dans l'expression
et dans l'engagement n'est
aucunement un renoncement à nos valeurs. C'est simplement un moyen d'imposer
une autre modération : la
modération fiscale. C'est pourquoi, nous avons choisi de nous
exprimer au travers d'un blog gratuit.
Nous souhaitons,
pendant cette campagne électorale des municipales 2014 de Guéret, montrer que l'on peut faire mieux et à moindre coût
pour la collectivité, c'est à dire retrouver ce bon sens du père de famille
dans la gestion. En tout cas, ne pas dépenser plus que ce
que l'on peut.
Alors que d'autres
ont choisi d'investir de gros budgets pour cette élection avec des prospectus
en papier glacé, des permanences garnies de guirlandes, chauffées mais vides, les
déplacements de leurs leaders nationaux pour leurs meetings, nous avons
choisi de dépenser le moins possible, car c'est l'argent du contribuable(*),
donc le notre.
(*) Dans les villes de plus de
9000 habitants, comme Guéret, la loi impose une comptabilité des comptes de
campagne et l'état procède au remboursement des frais de campagne électorale
dans la limite d'un plafond. A titre indicatif, ci-dessous en
2008 où un candidat a dépensé 4 fois plus que l'autre.
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