La Commission Nationale des Comptes de Campagne et des financements
politiques (CNCCFP) a validé les comptes de campagne des candidats Guérétois.
Sous la condition du respect des obligations liées aux comptes de
campagnes, l'état s'engage à assurer le remboursement des dépenses de
campagne des candidats jusqu'à une limite maximale qu'il fixe avant la
campagne. C'est donc de l'argent public que les candidats dépensent. Et ce
sont nos et vos impôts qui financent la campagne. Devant les difficultés
budgétaires et l'endettement financier du pays, nous avions décidé de
montrer l'exemple en étant économes dans nos dépenses de campagne. Il est toujours
plus facile de dépenser avec le chéquier de la République, que de se montrer
économe.
La liste "Guéret au Centre" est celle qui a le moins dépensé
avec 2 271 € de dépenses. Dont 160 € sont des locations de salles municipales
et 350 € de TVA soit plus de 500 € versés au trésor public, presque un quart du
budget.
Les 17 voix qui nous manqué pour maintenir notre liste intégralement au
second tour ne sont pas liées à une question financière, mais plutôt à un
concept politique trop novateur. Allier des gens de droite, du centre et
de gauche dans une même liste municipale, c'était peut-être un peu trop
révolutionnaire à Guéret en 2014. N'en déplaise à certains médias, ce
positionnement est le seul qui permette de redresser notre pays et de lutter
efficacement contre les extrêmes. Notre score de 9,67 % aurait
pu nous permettre d'envisager une alliance de second tour, d'être présents
et d'avoir des élus puisque les fusions de listes sont possibles au delà de 5%
. Nous en avons décidé autrement, pour respecter notre éthique et nos
électeurs.
Nos 4 concurrents ont totalisé ensemble 34 579 € de dépenses,
soit 15 fois plus que nous.
Martial Maume pour le FN arrive en 2éme position avec 3 916 € de
dépenses ( + 172%)
Jean-François Thomas pour l'UMP est en 3éme position avec 4 578 €
de dépenses ( + 201%).
Michel Vergnier pour le PS arrive en 4éme position avec 10 678 € de
dépenses ( + 470%).
David Gipoulou pour le front de gauche s'est montré le plus dépensier
avec 15 407 € de dépenses ( + 678%).
Notre indépendance financière a de plus été totale, puisque nous
n'avons accepté aucun financement de parti politique, c'était une
question de liberté à préserver.